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Le Blog d'Alexis
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31 décembre 2012

Météo: Bilan de l’année 2012

Bilan de l’année 2012

Bilan provisoire établi le 28 décembre 2012

Qu'il s'agisse des températures, des précipitations ou de l'ensoleillement, l'année 2012 s'annonce globalement sur la France comme assez proche de la normale.

Légèrement inférieure à la normale* sur le quart nord-ouest du pays, la température moyenne est supérieure dans le Sud-Est, en Corse, ainsi qu'en Alsace et en Lorraine. Ce contraste géographique est encore plus marqué en ce qui concerne les températures maximales. Seuls les mois de février, avril et juillet ont été plus froids que la normale. Néanmoins, la température moyenne annuelle en 2012 est proche de la normale*.

La pluviométrie en 2012 est marquée par de fortes disparités régionales. Globalement déficitaires dans le Sud-Ouest et le Languedoc-Roussillon, les cumuls de précipitations sont excédentaires sur le Nord - Pas-de-Calais, le Maine-et-Loire, la Mayenne et la Sarthe. Cumulée sur l'ensemble du pays, la quantité d'eau recueillie est toutefois conforme à la valeur moyenne.

La durée d'insolation annuelle est proche de la normale** sur l'ensemble de la France.

Plusieurs évènements remarquables se sont produits en 2012 : une vague de froid exceptionnelle a touché l'ensemble du pays début février, la fin de l'été a été marquée par une vague de chaleur tardive et deux tempêtes se sont succédé sur les régions méditerranéennes fin octobre.

* moyenne de référence 1981-2010
** moyenne de référence 1991-2010

Bilan de l'année 2012 (cartes)

 

L'année 2012 mois par mois

Janvier

Janvier 2012 a débuté dans une douceur remarquable avec le Nouvel An le plus chaud depuis 1947.
Le pays a connu ensuite un mois de janvier globalement doux et sec, le froid ne s'installant qu'en toute fin de mois. De ce fait, la température moyennée sur la France a été supérieure de 1,3 °C à la normale.

Les précipitations ont été très contrastées. Très déficitaires sur les régions méditerranéennes ainsi que sur une large moitié ouest du pays, les pluies ont été supérieures à la normale dans le Nord-Est ainsi que sur le nord des Alpes. Avec l'arrivée du froid, les précipitations neigeuses ont été fréquentes en fin de mois sur une grande partie du pays. Moyenné sur l'ensemble du territoire, le cumul des précipitations a présenté un déficit de 20%.

Déficitaire des plaines du Sud-Ouest au Massif central et au Nord-Est, la durée d'ensoleillement a été
supérieure à la moyenne en Normandie et sur les régions méditerranéennes.

Février

Du 1er au 13 février, la France a connu une vague de froid exceptionnelle. De ce fait, la température moyennée sur le pays et l'ensemble du mois a été inférieure de 3.8 °C à la normale, positionnant ce mois de février au quatrième rang des mois de février les plus froids depuis 1950. Il faut remonter à février 1986 pour trouver un mois de février aussi froid en France.

Malgré quelques épisodes neigeux, février 2012 a été exceptionnel par sa faible pluviométrie. Il se positionne au premier rang des mois de février les plus secs depuis 1959, devant les mois de février 1965, 1959 et 1993. Le déficit global sur l'ensemble du pays a été proche de 80%.

L'ensoleillement a été nettement supérieur à la moyenne sur la quasi totalité du pays, plus largement encore sur la moitié nord que sur le Sud.

Mars

Le mois de mars a été chaud sur l'ensemble de la France avec une température moyenne mensuelle supérieure de 1.8 °C à la normale. Ces anomalies chaudes ont été plus marquées sur la moitié est du pays. Elles ont atteint 2.6 °C sur le Nord-Est.

Les précipitations ont été très déficitaires sur la totalité du pays à l'exception du Nord - Pas-de-Calais et des Pyrénées-Orientales. Cumulée sur l'ensemble du territoire, la pluviométrie a été inférieure d'environ 60 % à la normale.

Le mois de mars 2012 figure parmi les mois de mars les plus ensoleillés depuis 1950. Proche de la moyenne sur le pourtour méditerranéen, la durée d'ensoleillement a été très supérieure à celle-ci sur le reste de la France, excédentaire de plus de 50% sur un large quart nord-est et sur le sud de la Bretagne.

Avril

Moyennée sur la France et sur l'ensemble du mois, la température a été inférieure de 0.4 °C à la normale. Cette valeur moyenne masque toutefois des contrastes géographiques avec des températures proches de la normale sur l'est du pays, mais sensiblement plus fraîches sur l'Ouest.

Les pluies ont été fréquentes et abondantes en avril sur l'ensemble du pays. A l'échelle de la France, la quantité d'eau recueillie a été 1,7 fois supérieure à la normale. Ces excédents sont encore plus marqués sur la moitié ouest, tandis que les pluies ont été plus proches des normales dans le Nord-Est.

L'ensoleillement a été déficitaire sur la quasi totalité du pays, seuls la Bretagne et le Sud-Est ont connu un ensoleillement proche de la moyenne.

Mai

Sur l'ensemble du mois, la température moyenne sur la France a été supérieure à la normale, la dépassant de 0.8 °C. Plus chaude que la normale de l'Aquitaine au Nord-Est, elle est relativement conforme à celle-ci sur les régions du nord-ouest et du sud-est du pays.

Les précipitations ont été particulièrement contrastées d'une région à l'autre. Les cumuls de pluie ont été excédentaires de la Lorraine au sud de la Champagne et à la Bourgogne, du Bassin parisien à l'Anjou, sur le Massif central et le nord de Midi-Pyrénées, ainsi que sur la Provence et la Corse. En revanche, les précipitations ont été déficitaires sur le Nord-Ouest, du sud de la Bretagne à l'Aquitaine ainsi que sur le Roussillon.

L'ensoleillement, proche des valeurs saisonnières du Nord - Pas-de-Calais aux régions méditerranéennes, a été supérieur à la moyenne en Alsace ainsi que sur l'ouest du pays, notamment des Pays de la Loire aux Charentes.

Juin

Moyennée sur l'ensemble du territoire et sur le mois, la température a été supérieure de 0,6 °C à la normale. Toutefois, le pays a été coupé en deux avec des températures plutôt fraîches pour la saison sur le Nord-Ouest, et relativement chaudes sur le Sud-Est.

Moyenné sur la France, le cumul de pluie a été supérieur de près de 30% à la normale avec toutefois de fortes disparités régionales : globalement moins de 20% des précipitations attendues pour un mois de juin dans l'extrême Sud-Est et en Corse mais jusqu'à plus de 200% dans le nord-ouest de l'Hexagone.

L'ensoleillement a été conforme à la moyenne mensuelle sur le tiers sud du pays et déficitaire partout ailleurs, particulièrement de la Bretagne aux Ardennes en passant par l'Île-de-France.

Juillet

Le mois de juillet a été frais sur la majeure partie du territoire, à l'exception de l'extrême Sud-Est. La température moyenne sur la France a été inférieure de 0,9 °C à la normale.

A l'instar du mois précédent, juillet a présenté de fortes disparités régionales. La pluviométrie est restée très déficitaire des Alpes du Sud à la Provence et sur l'Île de Beauté avec parfois moins de 50% de la normale. L'Aquitaine, les Pyrénées-Orientales et le nord de Midi-Pyrénées ont été également déficitaires. A l'inverse, le Nord-Ouest a été très arrosé, en particulier du Nord - Pas-de-Calais à la Picardie et aux Ardennes où la pluviométrie a présenté un très net excédent. Le Languedoc a aussi été bien arrosé par quelques épisodes orageux marqués.

L'ensoleillement est resté assez proche de la moyenne mensuelle, plutôt déficitaire au nord et légèrement excédentaire au sud.

Août

La France a connu du 15 au 21 août une importante vague de chaleur, remarquable par son caractère tardif. Moyennée sur la France et l'ensemble du mois, la température a été supérieure de 1.3 °C à la normale. Cet écart a été toutefois moins marqué sur le nord-ouest de l'Hexagone tandis qu'il a été plus important sur le Sud.

Les déficits de pluie ont été très marqués en Corse, sur la région Centre et l'Île-de-France où ils ont dépassé 80 %. La Champagne-Ardenne, le Poitou-Charentes et le Limousin ont également connu des précipitations très déficitaires contrairement à la Bretagne et aux régions s'étendant du Languedoc à la Franche-Comté, bien arrosées par les orages. Avec un déficit moyen de plus de 30% à l'échelle de la France, ce mois d'août a été globalement très sec.

L'ensoleillement a été légèrement supérieur à la moyenne sur la quasi-totalité du pays.

Septembre

Moyennée sur la France, la température a été conforme à la normale. Un peu fraîche sur le Nord-Ouest, elle est restée légèrement supérieure aux valeurs saisonnières dans les régions méridionales.

Le déficit pluviométrique a été supérieur à 50 % sur le Nord et la Picardie, de l'Auvergne au Limousin et à l'est aquitain. En Midi-Pyrénées, le déficit a localement dépassé 80%. En revanche, avec 2 à 3 fois plus de pluie que la normale, l'est de la Corse a été très arrosé. Le cumul des pluies a été également excédentaire sur le Roussillon, de la Franche-Comté à la région Rhône-Alpes et sur le sud du massif alpin ainsi que de la Loire-Atlantique à la Mayenne. A l'échelle du pays, le cumul pluviométrique moyen a été déficitaire de 15%.

Excédentaire du nord de la Bourgogne à la Lorraine et le long des frontières du Nord et du Nord-Est, l'ensoleillement a été déficitaire sur la Bretagne et sur le tiers sud-est du pays.

Octobre

Moyennée sur la France et sur le mois, la température a été supérieure de 0.5 °C à la normale. Un peu plus fraîche le long des frontières du Nord et du Nord-Est, la température moyenne a été plus chaude que la normale des plaines du Sud-Ouest au Centre-Est et en Provence. Ailleurs, elle est relativement conforme à la normale.

Dans un large quart nord-ouest, sur le piémont pyrénéen, dans le Roussillon, en Provence et en Corse, les cumuls de pluie ont été de une fois et demie à deux fois et demie supérieurs à la normale. Ces fortes pluies ont été responsables de plusieurs inondations notamment dans le Pas-de-Calais, le Var ainsi que dans les Hautes-Pyrénées. En revanche, du nord de Midi-Pyrénées à l'ouest de la région Rhône-Alpes ainsi que dans les Hautes-Alpes, la pluviométrie a été déficitaire (de plus de 50% localement). Moyenné sur la France, le cumul de précipitations est globalement excédentaire de plus de 20 % par rapport à la normale.

L'ensoleillement présente un déficit marqué de 20 à 30% sur un large quart nord-ouest de l'Hexagone. Partout ailleurs, il est légèrement déficitaire ou proche de la normale.

Novembre

Moyennée sur la France et sur l'ensemble du mois, la température a été supérieure de 0.6 °C à la normale. Un peu fraîches pour la saison sur le Nord-Ouest, les températures ont été globalement supérieures à la normale sur le sud et l'est du pays.

Excepté sur le Pas-de-Calais et la pointe bretonne, la pluviométrie a été globalement déficitaire sur une grande moitié ouest du pays. Les déficits les plus marqués se situent des Pays de la Loire aux Ardennes, du Roussillon aux Cévennes et sur le Puy-de-Dôme. Les déficits sont aussi marqués sur le nord-est de la Corse. En revanche, la pluviométrie a été fortement excédentaire sur le flanc est de l'Hexagone, avec des cumuls de pluie une fois et demie à deux fois supérieurs à la normale en Alsace et sur la région Provence-Alpes-Côte-d'Azur.

Fortement déficitaire du bassin parisien aux Ardennes et à la Lorraine, l'ensoleillement a été supérieur à la moyenne sur la Bretagne et le long de la façade atlantique.

Décembre

Débuté fraîchement, le mois de décembre a connu ensuite des températures particulièrement douces sur l’ensemble du pays. Moyennée sur la France et sur l’ensemble du mois, l’anomalie de température est proche de 1 °C.

Très déficitaire en Corse et en Languedoc-Roussillon, la pluviométrie a été globalement excédentaire sur la moitié nord de la France, les Alpes et le nord de l’Aquitaine. La Provence, la Lorraine ainsi que Midi-Pyrénées présentent quant à elles des cumuls de pluies proches de la normale. Moyennée sur la France, la quantité d’eau recueillie est excédentaire de plus de 30 %.

Globalement déficitaire dans le quart nord-est du pays ainsi que sur le nord des Alpes et du Limousin au nord de Midi-Pyrénées, l’ensoleillement est proche voire légèrement supérieur à la moyenne partout ailleurs.

 

L'année 2012 au fil des saisons

Hiver (décembre-janvier-février)

L'hiver 2011-2012 s'est avéré particulièrement contrasté en France métropolitaine, alternant douceur puis froid exceptionnel, pluies abondantes et déficit de précipitations.

Légèrement supérieure à la normale sur le Nord-Ouest, la température moyenne a été plutôt fraîche sur la moitié sud du pays, globalement inférieure aux valeurs de saison. Sur l'ensemble de l'hiver, la température moyenne sur la France a été conforme à la normale.

Sur l'ensemble de la saison, le bilan pluviométrique a été extrêmement déficitaire sur les régions méditerranéennes avec des cumuls de pluie souvent inférieurs à 20% de la normale : cet hiver s'y classe parmi les plus secs depuis 1959. Sur le reste de la France, le bilan a été contrasté : nettement déficitaires sur la Bretagne et le Sud-Ouest, les pluies ont été excédentaires sur le nord et le nord-est de l'Hexagone. Ailleurs, elles ont été souvent assez proches des normales.

L'ensoleillement a été généreux cet hiver, notamment grâce à un mois de février très ensoleillé. Des Pays de la Loire aux frontières du Nord et du Nord-Est ainsi que sur les régions méditerranéennes, les durées d'ensoleillement ont été excédentaires de 20% à 40%. Partout ailleurs, l'ensoleillement a été plus proche de la moyenne.

Printemps (mars-avril-mai)

Après un début de printemps chaud et sec, les mois d'avril et mai ont été bien arrosés avec des températures plus conformes aux normales de saison.

Généralement proche des valeurs saisonnières sur la moitié ouest du pays, la température moyennée sur le printemps a été supérieure à la normale sur l'est de la France notamment dans le Nord-Est et le nord des Alpes. Moyennée sur l'ensemble du territoire et sur le printemps, la température a été supérieure de près de 0.8 °C à la normale.

Les précipitations ont été assez contrastées. Elles ont été globalement excédentaires sur la moitié ouest du pays excepté la Haute-Normandie, la Picardie, le Berry et la Haute-Garonne. A l'est, elles ont été supérieures à la normale du sud de la Champagne à la Bourgogne et au Massif central ainsi que sur le sud des Alpes, la Provence et l'ouest de la Corse. En revanche, elles ont été déficitaires sur le Nord-Est et sur les côtes du Languedoc-Roussillon. Moyennée sur l'ensemble de la France, le cumul de pluie a été proche de la normale malgré un mois de mars remarquablement sec, mais contrebalancé par un mois d'avril particulièrement humide.

L'ensoleillement a été proche de la moyenne sur une grande partie du territoire. Toutefois, il a été excédentaire sur l'Ouest notamment sur la Bretagne et les Pays de la Loire ainsi que sur l'extrême nord-est.

Eté (juin-juillet-août)

Le début d'été a été maussade sur de nombreuses régions, très humide sur la moitié nord en juin et frais sur l'ensemble du pays en juillet. Puis, les conditions se sont ensuite sensiblement améliorées avec un mois d'août sec, chaud et ensoleillé.

Moyennée sur l'ensemble de l'été, la température moyenne a été généralement proche de la normale sur une grande partie du pays. Toutefois, sensiblement supérieure à la normale sur le Sud-Est, elle a été inférieure à celle-ci sur le Nord-Ouest. Sur l'ensemble du pays, la température moyenne a été supérieure de 0,3 °C à la normale.

Les précipitations ont été contrastées, excédentaires dans le nord-ouest de l'Hexagone, du sud de l'Alsace au nord de la région Rhône-Alpes et dans le Languedoc, mais, généralement déficitaires du Sud-Ouest à la Lorraine. Le déficit, qui a dépassé 50% sur le Roussillon et la région Provence-Alpes-Côte-d'Azur, a été encore plus marqué sur la Corse où il a atteint 80%. Moyennée sur l'ensemble de la France, la quantité d'eau recueillie a été conforme à la normale.

L'ensoleillement a été légèrement déficitaire sur le nord du pays, mais plutôt excédentaire sur la moitié sud.

Automne (septembre-octobre-novembre)

L'automne 2012, globalement doux, a été essentiellement marqué par un temps très agité avec le passage sur la moitié nord du pays d'une succession de perturbations qui ont copieusement arrosé un grand quart nord-ouest de l'Hexagone, des pluies diluviennes sur les Pyrénées et dans le Sud-Est, et des épisodes de vent violent.

La température moyennée sur l'automne a été légèrement inférieure à la normale sur le nord-ouest du pays et le piémont pyrénéen, mais supérieure à celle-ci sur le reste du pays. Moyennée sur l'ensemble du territoire et sur l'automne, la température a été légèrement supérieure à la normale, avec une anomalie proche de +0.4 °C.

Les précipitations ont été très contrastées. Elles ont été excédentaires de plus de 30% sur les côtes du Nord - Pas-de-Calais et de la Normandie au Pays de la Loire, au Centre et au Poitou-Charentes ainsi que localement sur les massifs des Pyrénées, du Jura et des Alpes. En revanche, elles ont été fortement déficitaires des plaines du Sud-Ouest au Massif central, et autour du golfe du Lion. Sur l'ensemble de la France, la quantité d'eau recueillie a été légèrement supérieure à la normale.

L'ensoleillement, proche de la normale sur la majeure partie du pays a été légèrement déficitaire sur le Nord-Ouest.

 

Evénements météorologiques majeurs de l'année 2012

Vague de froid de février 2012 en France

Du 1er au 13 février 2012, la France a connu une vague de froid exceptionnelle qui a touché l'ensemble du pays.

Au cours des premiers jours de février, un puissant anticyclone positionné de la Scandinavie à la Russie s'est progressivement étendu vers l'Europe occidentale apportant sur ces régions des masses d'air continentales extrêmement froides. Le froid s'est intensifié, les sols enneigés jouant un rôle d'accélérateur du refroidissement nocturne. Entre les 4 et 12 février, des températures de -10 °C à
-14 °C ont été observées quotidiennement sur plusieurs régions, localement jusqu'à -16 °C voire
-18 °C. Dans ces conditions, les journées sans dégel ont été fréquentes dans l'intérieur du pays, y compris dans la moitié sud.

Durant cet épisode, les températures très basses se sont accompagnées d'un vent souvent soutenu qui a considérablement accru la sensation de froid, ainsi que de chutes de neige jusqu'à basse altitude n'épargnant pas même les régions méditerranéennes.
Si la vague de froid a concerné tout le pays, l'extrême ouest de la France a connu malgré tout des conditions un peu moins sévères.

A l'échelle de la France, cet épisode est exceptionnel : une telle vague de froid n'avait pas été observée dans le pays depuis janvier 1987. En terme d'intensité globale, il s'agit de la cinquième vague de froid la plus sévère observée depuis 1947 en France. Cette vague de froid se caractérise aussi par sa durée relativement longue (13 jours). Mais que ce soit en termes de durée ou d'intensité globale, elle reste malgré tout bien loin des vagues de froid historiques de février 1956, janvier/février 1963 et janvier 1985. Elément notable, le pic de froid maximal atteint au cours de cet épisode est resté assez modeste, comparé à ceux de la plupart des vagues de froid antérieures à la fin des années 80.

 

Vague de chaleur « tardive » dans la 2ème quinzaine d'août

Une vague de chaleur a touché une grande partie de la France du 15 au 21 août n'épargnant que la Bretagne, la Manche et les frontières du nord.
Cet épisode est surtout remarquable par son caractère tardif et par les records absolus de température battus, la plupart datant de 2003. L'épisode a concerné une assez grande partie du territoire, mais a été relativement court. Il a été de ce fait bien moins sévère que les vagues de chaleur de 2003 et 2006.

 

Tempêtes dans le Sud-Est fin octobre

Deux tempêtes se sont succédé sur les régions méditerranéennes en fin de mois.
Du 27 au 29, une dépression centrée sur le Sud-Est a généré des vents violents autour de la Méditerranée. Mistral et tramontane ont soufflé en tempête le 28. Les rafales ont souvent dépassé 120 km/h sur les côtes provençales, dans le couloir rhodanien, sur le Roussillon et le Haut-Languedoc ainsi que sur le nord et l'est de la Corse. Le 28, dans les Bouches-du-Rhône, on a mesuré 122 km/h à Marignane, 126 km/h à Salon-de-Provence, 127 km/h à Istres et jusqu'à 184 km/h au sémaphore du Bec de l'Aigle près de La Ciotat. Dans la vallée du Rhône, on a enregistré 151 km/h à Murs dans le Vaucluse.
Puis, le 31 le minimum dépressionnaire s'est creusé en Méditerranée, générant de fortes pluies sur la Corse et le pourtour méditerranéen. En plus des pluies, parfois intenses, le Var et les Alpes-Maritimes ont été soumis à un net renforcement du vent d'est. Il a soufflé en tempête sur les côtes et les îles. Les vitesses maximales enregistrées ont atteint 163 km/h au sémaphore du Dramont près de Fréjus (83).

 

Source: Météo France

 

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