Info/Lorraine/Météo/Sécheresse: Déclenchement de la période de vigilance sur les zones d’alerte Meuse et Moselle-Sarre
Déclenchement de la période de vigilance sur les zones d’alerte Meuse et Moselle-Sarre
Les pluies orageuses des derniers jours de juin n’ont pas suffi à compenser le déficit pluviométrique enregistré durant les deux premières décades du mois. La situation hydrologique générale du bassin Rhin-Meuse subit maintenant durement le manque de précipitations observé depuis le printemps.
Les eaux de surfaces affichent des écoulements moyens mensuels majoritairement inférieurs à 40% des normales de saison, et les débits de base observés s’éloignent encore de la moyenne pour atteindre localement des périodes de retour supérieures à 20 ans.
Les nappes du bassin Rhin-Meuse présentent une évolution en baisse par rapport au mois précédent. Les niveaux apparaissent maintenant très majoritairement inférieurs, voire très inférieurs aux normales.
Les retenues du bassin Rhin-Meuse sont maintenant plus activement sollicitées. Le niveau de stockage reste cependant encore confortable, le taux de remplissage global est de 87% de la capacité totale, soit plus de 142 millions de mètres cube.
Le déficit pluviométrique prolongé a maintenant un impact très fort sur la situation des masses d’eau du bassin Rhin-Meuse. Les eaux de surface subissent nettement les conséquences de cette longue période sèche. Les écoulements observés en juin sont inférieurs à ceux observés à la même époque en 2003, mais restent nettement supérieurs à ceux enregistrés en juin 1976. Ce contexte d’étiage avancé a entraîné le 30 juin dernier, le déclenchement de la période de vigilance sur les zones d’alerte Meuse et Moselle-Sarre (définie dans l’arrêté-cadre interdépartemental N°2008-207 en date du 17 juin 2008) .
Les niveaux piézométriques des nappes du bassin affichent aussi une baisse généralisée, mais la situation des eaux souterraines, qui réagissent avec une inertie plus grande que les eaux superficielles, est moins préoccupante que celle des cours d’eau.
Si les pluies des derniers jours de juin ont surtout été captées par la végétation et n’ont eu que très peu d’effet sur les cours d’eau, les cumuls observés en ce début juillet devraient être plus efficaces et ainsi soutenir temporairement les niveaux des cours d’eau du bassin.
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Communiqué de la Dreal Lorraine